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laurent

1 décembre 2012

Tousser pour survivre à l'infarctus ?

DSCN0520 (2)Il y a quelques années pour l'anniversaire de Corentin.

Tousser pour survivre à l’infarctus?

On trouve sur Internet divers conseils pour survivre à l’infarctus quand on est seul. Parmi ceux-ci: tousser vigoureusement, à répétition et prendre une profonde inspiration.
Attention! Nos interlocuteurs médecins sont unanimes: ce geste n’est pas prouvé scientifiquement, donc pas recommandé. 'Ce n’est pas réaliste, l’idée est probablement de tousser pour simuler un massage cardiaque mais c’est complètement saugrenue', réagit le Dr Cassan, médecin urgentiste. Pire, cela pourrait peut-être être dangereux... 'On ne sait pas quelle conséquence ça peut avoir mais en tout cas ça ne fera pas gagner de temps à la personne et ça ne va pas sauver les coronaires', répond le spécialiste. La meilleure réaction: appeler le 15 et attendre calmement.

 

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1 décembre 2012

Aérer la pièce

Photo051 Cette photo date d'il y a deux ans aussi;

Sensation d’enserrement, d’oppression… Faire un infarctus est très angoissant. Pour limiter la panique en attendant les secours, il peut être bon de se mettre à l’aise.
Concrètement, on desserre sa cravate, on ouvre un peu sa chemise, son gilet ou encore la fenêtre (si ça ne demande pas trop d’effort). ‘C’est toujours mieux d’être dans une atmosphère aérée’ confirme le Dr Cassan, médecin urgentiste.

 

1 décembre 2012

Faut-il prendre de l'aspirine ?

Photo050Laurent aimait les animaux, surtout les chats, ici avec Enzo.

Les études ont démontré que prendre de l’aspirine en cas d’infarctus pouvait améliorer le pronostic vital’, explique le Dr Cassan, médecin urgentiste de la Croix-Rouge. En fluidifiant le sang, le médicament va à l’encontre du caillot qui bouche l’artère et prive le cœur d’oxygène. Cependant, 'on peut se tromper de diagnostic. Il peut s’agir d’une autre affection qu’un infarctus (ex: dissection aortique). Dans le doute, c’est plus prudent de ne pas prendre d’aspirine', prévient le Pr Claude Le Feuvre, cardiologue et président de la Fédération française de cardiologie.

A savoir: Les patients atteints de pathologies coronariennes ont souvent de l’aspirine à la maison. En attendant les secours (15), ils peuvent prendre jusqu’à 500mg s’ils ressentent les premiers signes d’infarctus (douleur dans la poitrine, irradiant dans la mâchoire, le bras, au début comme une pesanteur puis comme un étau, associé ou non à l’effort).

Contre-indications: L’aspirine est déconseillé en cas d’allergie et d’ulcère à l’estomac.

1 décembre 2012

Rester au repos

Photo024Cette photo date d'il y a deux ans, il adorait les belles motos.

Vous êtes en train de faire un infarctus et venez d’appeler le Samu... maintenant restez calme!
‘Allongée sur le lit ou assise dans un fauteuil, la personne doit s’installer comme elle se sent le mieux et rester tranquille en attendant que les secours arrivent’, explique le Pr Salem Kacet, chef du pôle cardiologie vasculaire et pulmonaire du CHRU de Lille. Pourquoi ? ’Pour ne pas augmenter son activité physique et faire travailler le muscle cardiaque qui est déjà en souffrance’, précise le spécialiste.

28 novembre 2012

Infarctus: que faire quand on est seul?

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Appeler le Samu

appeler samu infarctus

Vous êtes seul(e) à la maison ou dans la rue quand soudainement vous avez mal à la poitrine, vous ressentez une pesanteur, une gêne pour respirer, une douleur qui irradie dans la mâchoire, l’épaule, le bras, qui dure plusieurs minutes? N’attendez pas et faites immédiatement le 15 (Samu). Il s’agit probablement d’un infarctus (un caillot de sang bouche une artère du cœur qui n’est plus suffisamment approvisionné en oxygène).
'C’est une urgence vitale. Son traitement est d’autant plus efficace qu’il est précoce', prévient le Pr Jean-Pierre Ollivier, chef du service cardiologie à l’hôpital du Val-de-Grâce (Paris). Selon la Fédération française de cardiologie, la mortalité diminue de 50% quand le traitement intervient lors de la première heure, et de 30% la deuxième heure. Au téléphone, le Samu interroge le patient pour évaluer la gravité des symptômes. Si le diagnostic de l’infarctus se confirme, une équipe médicale est dépêchée sur place.

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1 octobre 2012

Les maladies cardiovasculaires, "ça n'arrive pas qu'aux hommes"

Photo034

La Fédération française de cardiologie (FFC) a lancé jeudi à Lille un cri d'alarme pour que les maladies cardiovasculaires, qui frappent des femmes de plus en plus jeunes, soient mieux dépistées et mieux prises en charge.

Longtemps considérées à tort comme l'apanage des hommes, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes, avec 80.000 décès en moyenne chaque année contre 70.000 chez les hommes. Elles tuent chaque année sept fois plus que le cancer du sein.

"Si on ne fait rien, les femmes ne vivront plus jusqu'à 85 ans à l'avenir", a lancé la cardiologue Claire Mounier-Vehier, vice-présidente de la FFC, lors d'un débat public organisé à Lille, dans le cadre des Etats Généraux vers un Plan Coeur.

Les femmes ménopausées sont les plus à risque, mais "on voit des infarctus chez des femmes de plus en plus jeunes, principalement à cause du tabac", a relevé le Pr Claude Le Feuvre, président de la FFC.

Le tabac passe pour être à l'origine d'un infarctus sur deux avant 50 ans, mais les risques incluent également l'obésité, le diabète, le stress et l'hypertension artérielle, comme l'ont souligné les cardiologues participant au débat.

La maladie cardiovasculaire est souvent fatale chez la femme et deux tiers des femmes qui en décèdent n'ont pas eu de symptômes d'alerte.

Les douleurs thoraciques sont fréquemment atypiques, voire absentes, ce qui ne facilite pas le diagnostic. Les douleurs peuvent être plus vagues, moins intenses, parfois elles sont remplacées par des sueurs, des nausées, des vomissements ou des difficultés respiratoires qui peuvent être attribués à de l'anxiété, de la fatigue ou à du stress. "Les femmes sont fatiguées, c'est bien connu, ou alors hystériques, on ne prend pas toujours leurs symptômes au sérieux", a témoigné une participante.

"Même lorsque le diagnostic est correctement posé, les femmes font l'objet de moins de traitements et de traitements plus tardifs que les hommes", a ajouté le Dr Marie-Claude Morice, cardiologue à Institut cardiovasculaire Paris-sud.

Le résultat, a-t-elle ajouté, c'est une "mortalité accrue", alors que les traitements actuels "ont d'aussi bons résultats sur les femmes que sur les hommes".

Pour réduire cette mortalité, les cardiologues mettent en avant la prévention et une équation simple à retenir: "O-5-30" (0 cigarette, 5 fruits et légumes et 30 minutes d'activité physique par jour), avec une diminution de la consommation de sel et d'alcool et une prise en charge spécifique du stress.

Mais ils insistent aussi sur le dépistage des femmes à risque. "Je ne prescris aucune contraception avec oestrogènes chez les fumeuses de plus de 35 ans", a expliqué le Dr Brigitte Letombe, gynécologue à Lille.

Au-delà de l'association particulièrement dangereuse tabac-pilule -que de nombreuses jeunes femmes continuent à ignorer-, le diabète tout comme l'hypertension artérielle sont plus néfastes chez les femmes que chez les hommes, avec un risque de mortalité cardiovasculaire accru.

Chez les femmes de plus de 65 ans, la combinaison d'une glycémie et d'un cholestérol un peu élevés avec une hypertension constitue également un risque non négligeable.

24 septembre 2012

Anévrisme aortique et lombalgie

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L’immense majorité des lombalgies sont d’origine rachidienne (colonne vertébrale) . Certaines peuvent être d’origine urologique (lithiase, obstruction de la voie excrétrice urinaire, reflux vésico-urétéral) .

Certaines peuvent être dues à un anévrisme aortique abdominal érodant le rachis et comprimant éventuellement l’uretère.

Cette lombalgie annonce la fissuration avant la rupture terminale.


Le diagnostic est très difficile mais il faut y penser devant toute lombalgie chez un homme “artériel” de plus de 50 ans.

Cette lombalgie:
- n’est pas déclenchée par l’effort,
- n’est pas calmée par le repos,
- n’a pas d’irradiation typique (crurale ou sciatique);
- Il n’y a pas de symptômes urinaires précis;
- La mobilisation du rachis et la manoeuvre de LASEGUE ne réveille pas la douleur;
- Les urines sont claires, les fosses lombaires indolores.

Le toucher rectal révèle une prostate normale.

Il faut alors rechercher une masse abdominale battante, en général épigastrique. Les pouls fémoraux sont en général asymétriques. Il existe à l’auscultation un souffle systolique abdominal. C’est surtout l’échographie abdominale qui affirmera le diagnostic en mettant en évidence l’ectasie aortique. Le scanner pourra encore préciser la topographie exacte de la lésion.

Le traitement n’est que chirurgical. Il s’agit d’une extrême urgence chirurgicale qui doit être menée en milieu chirurgical spécialisé.

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Rédigé et validé par le Dr Gérard Ammerich
Dernière modification le 27/09/2011

24 septembre 2012

Tabac et anévrisme de l'aorte

DSC_0493Des échographies répétées ont permis de suivre, chez une quarantaine de sujets porteurs d’anévrisme de l’aorte de moyenne importance, la croissance de la taille de cet anévrisme.

Le taux de croissance annuelle est 2 fois plus grand chez les sujets ayant continué de fumer que chez ceux qui avaient arrêté le tabac.

Le tabac semble donc être un facteur de risque de croissance important et donc de rupture mortelle de ces anévrismes.

Voici un argument supplémentaire pour inciter ces malades à ne plus fumer.

24 septembre 2012

traitement de la rupture d'anévrisme de l'aorte

ebf_p1020505_612x459_75sasi__lzuknrLa chirurgie cardio-vasculaire a fait de grands progrès. Il est possible actuellement de procéder à l'ablation du sac anévrismal et à la reconstitution de l'artère par greffe sous CIRCULATION EXTRA CORPORELLE (Voir ce terme).
Le seuil d'intervention chirurgical est situé à 50 / 55 mm de diamètre de l'anévrisme chez l'homme et à 45 / 50 mm chez la femme.

Il n'en reste pas moins que la morbidité et la mortalité de ces interventions reste importante en cas d'intervention lorsque la rupture est survenue.
Par contre le risque est inférieur à 5 % si l'intervention est faite avant la rupture.

Une nouvelle technique améliore le pronostic. Il s'agit de la mise en place endo-luminale (directement à l'intérieur de l'artère) d'une prothèse de dacron armée d'un STENT (voir ce terme) auto-extensible. Chez les malades ayant subi ce traitement, au terme du premier suivi d'un an, aucun décès ni aucune complication (paraplégie, attaque cérébrale, embolie ou infection) n'ont été constatés.

L'implantation se fait par les artères fémorales sous anesthésie générale ou loco-régionale et cela sous radioscopie.

Ce mode de traitement est réservé aux patients à haut risque chirurgical. :
-patients de plus de 80 ans,
-coronaropathie antérieure,
-insuffisance cardiaque patente,
-rétrecissement aortique serré non opérable,
-fraction d'éjection ventriculaire gauche inférieure à 40 % voir ce terme,
-insuffisance respiratoire chronique
- insuffisance rénale sévère.

24 septembre 2012

rupture d'anévrisme de l'aorte

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Anévrisme de l'aorte, voilà le problème de Laurent,

L'anévrisme de l'aorte est une dilatation en forme de sac, située le plus souvent sur la crosse. En général, il ne donne pas de signes révélateurs et est de découverte d'examen systématique radiologique.

Cependant, dans certains cas, des signes de compressions locales peuvent exister:
En cas d'anévrisme de l'aorte ascendante ( la première partie du vaisseau à la sortie du coeur), la compression des nerfs récurrents peut se manifester par une modification de la voix qui devient rauque, des douleurs intercostales peuvent exister.

Dans certains cas ( 14 %) une cause génétique est retrouvée
Il s'agit de mutations du gène ACTA2 qui code pour une protéine du cyto-squelette impliquée dans la contraction des cellules musculaires lisses .
Cette protéine est l'actine -alpha.
Une prédisposition génétique est principalement transmise de façon autosomique dominante ( Voir AUTOSOMES et DOMINANT)

Les membres de famille qui ont un parent ayant présenté un anévrisme aortique doivent faire un examen génétique et, pour ceux étant positifs à cet examen, effectuer un examen d'imagerie de routine de leur aorte thoracique.

Enfin il faut savoir que les porteurs d'anévrisme aortique sont souvent porteurs d'un livedo réticulaire qui est une coloration bleu-violacé de la peau le plus souvent au niveau des bras et des jambes.
Cela peut être un signe clinique évocateur et provoquer un examen d'imagerie de dépistage

L'évolution est sévère. Des caillots peuvent se former dans le sac anévrismal et être envoyés dans la circulation (voir THROMBOSE).

Mais surtout le grand risque est la rupture de l'anévrisme, qui provoque un état de choc, avec chute de la tension artérielle et le plus souvent la mort en quelques minutes.

L'anévrisme de l'aorte abdominale est en général fusiforme.

Le diagnostic de l'anévrisme de l'aorte doit devenir un diagnostic de dépistage. S'il ne peut être question de dépistage systématique de toute la population, le dépistage de la population à risques, grâce à l'ECHOGRAPHIE (voir ce terme), examen simple et sans risque, doit devenir la règle.

La population à risques:
- les personnes entre 50 et 75 ans, artéritiques, coronariennes hypertendues, emphysémateuses, et tabagiques.
- les personnes ayant des antécédents familiaux d'anévrisme,car il semblerait exister un facteur génétique prédisposant, anomalie qui semblerait interférer avec des troubles du métabolisme du cuivre.( taux du cuivre abaissé)
- l'existence d'un autre anévrisme artériel.
- La rapidité d'extension de l'anévrisme
- L'inflammation de la paroi aortique
- Une surface de la paroi anévrismale libre de thrombus.

Ce dépistage est d'autant plus nécessaire que le traitement chirurgical des anévrismes est maintenant bien codifié et que la mortalité est minime, alors qu'au stade de rupture la mortalité varie de 40 à 50%.
Ce dépistage consiste à une simple échographie abdominale
qui permet de mettre en évidence un anévrisme artériel aortique.
LES SUJETS DE PLUS DE 50 ANS DEVRAIENT SUBIR CET EXAMEN TRÈS SIMPLE ET PEU ONÉREUX.

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laurent
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